Libérer l’architecture


invitation au projet
envoyé aux architectes
l’été 2012
Au commencement  il y a une vision.
Une transcendance hors de l’ordre des dimensions physiques. L’idée, l’idéal, la Parole.
Ensuite une esquisse, un projet, une projection.
Enfin la réalisation, la mise en réel. La confrontation du rêvé à l’éveil.
La Forme.
Des formes, des matières. Les goûts et les couleurs…
Déclaration Directe Définitive.
3D
Il y en a encore… De facto, Discipline Discutable de la Démocratie Dégressive …                       Stop.
Moins ! Je cherche à réduire les dimensions.
J’en veux deux.  Largeur  x  hauteur.  Le minimum du visible.
Bien sûr les formes… Bien sûr les couleurs… Mais voir une peinture abstraire… Soustraire.
Quelle liberté ! Cette architecture privée de la troisième dimension et de tant d’autres…
Ma peinture veut libérer l’architecture de ses contraintes. Revenir à la vision première de l’architecte et la fixer. Privée de l’utilité la peinture sait le faire.
L’architecture dicte le devoir mais la peinture fourni les prétextes pour l’éluder. Le peintre ne connait pas la responsabilité de l’architecte. Un 79.5cm x 79.5cm n’est qu’un carré. Mais quand il devient l’icône – ça responsabilise.